L’apprentissage captif et l’apprentissage autonome à l’ère du numérique

Abstract

Cet article a pour but de mettre en lumière la possibilité d’un lien entre apprentissage captif coordonné par une institution académique avec à la tête le maître et l’apprentissage autonome propre à l’individu. Si antérieurement c’était le magister dixit qui dictait l’acquisition du savoir avec une relation essentiellement verticale entre le maître et l’apprenant, aujourd’hui cette relation est entrain d’être bousculée par une nouvelle ère : l’ère du numérique. L’apprenant va à la recherche de l’information mais manque quelquefois d’assez d’outils pour assurer la crédibilité des acquis. Un devoir s’impose : travailler à asseoir la garantie d’une connaissance vraie. Celle-ci passe par la possibilité d’une passerelle entre l’apprentissage captif et l’apprentissage autonome. L’apprentissage est un mécanisme d’acquisition des savoirs et des aptitudes afin de faciliter l’exécutiond’une tâche. C’est par ce canal qu’un État forme ses futurs leaders. L’État se doit donc de mettre en place des institutions et établissements solides pour veiller à la bonne formation de ses citoyens. La qualité de la formation exige un travail précis et rigoureux de contrôle de l’information par un entendement bien construit. Ainsi, c’est en passant du statut de sujet passif et spectateur pour un sujet conscient et averti, que l’apprentissage est relevé et le lien trouvé. Il reviendra désormais aux sujets de la connaissance conscients de l’enjeu de la connaissance de travailler à trouver des solutions aux problèmes actuels. Les solutions dans un État ne seront jamais définitives, c’est du dialogue entre les sujets de la connaissance : le maître et l’élève en phase avec un environnement socio-politique favorable que des formes plurielles et variées de solutions pourront naître. Les institutions et les établissements de chaque État ont pour devoir de rendre les citoyens plus attentifs aux questions et problématiques de l’heure afin de participer à la bonne marche de l’État. Ils doivent ainsi bénéficier d’outils techniques d’analyses des textes et d’informations afin de relever la qualité des acquis dans le processus d’apprentissage autonome.